Résultats de la recherche
MonUnivers : Un tutoriel (Ressource sous licence) de littératie numérique destiné aux élèves du secondaire vise à enseigner aux étudiants des compétences essentielles en maîtrise du Web en simulant leurs environnements en ligne favoris.
Dans ce deuxième jeu interactif, conçu pour les jeunes de 8 à 10 ans, les trois cybercochons réalisent l’importance de vérifier l’information trouvée en ligne et la nécessité de respecter la nétiquette lorsqu’ils communiquent avec d’autres internautes. Ils apprennent également à discerner les faits des opinions et à reconnaître les préjugés et les stéréotypes dans les contenus en ligne.
Un tutoriel (Ressource sous licence) de maîtrise du Web destiné aux élèves (4e année à 2e secondaire) aide les jeunes à développer une pensée critique face à leurs expériences en ligne comme la sécurité sur le Net, l’authentification de l’information offerte dans le cyberespace, le repérage des techniques de cyberpublicité, la protection de leur confidentialité, la bonne gestion de leurs relations en ligne et la façon de réagir adéquatement à la cyberintimidation.
Ce jeu, conçu pour les jeunes de 8 à 10 ans, convie les joueurs à en apprendre davantage sur le marketing en ligne, la protection de la vie privée et les rencontres avec des étrangers.
Ce tutoriel initie les enfants âgés de 7 à 9 ans au concept de la vie privée en ligne et leur enseigne à faire la distinction entre les renseignements qu’ils peuvent divulguer et ceux qu’il est préférable de garder pour soi. Le tutoriel les aide également à comprendre que leur décision peut varier, selon les contextes.
Je n’ai pas eu la chance d’assister au Colloque international du CEFRIO intitulé Enquête sur la génération C : Les 12-24 ans, utilisateurs extrême d’Internet et des TI . L’événement n’était pas des moindres, puisque non seulement on y dévoilait les résultats attendus de cette enquête québécoise, mais on y attendait aussi des sommités internationales comme danah boyd (c’est elle qui n’aime pas les majuscules), et d’autres du crû comme Mario Asselin, Felix Genest ou Ron Canuel. Le programme, d’autant que j’ai pu en juger de l’extérieur, semblait allier orateurs et panels de discussion en proportions stœchiométriques. Et les conditions techniques étaient à la hauteur de l’intitulé du colloque : WiFi à volonté, et salle équipée d’un écran géant diffusant en temps réel les commentaires de twitterers zélés. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Twitter, j’explique : le CEFRIO avait mis en place pour l’événement un « hashtag », en d’autres termes une étiquette (#GenC), qui permet de rassembler tous les tweets (messages) portant ce thème en une seule liste, laquelle liste était projetée en simultané dans la salle du colloque.
Au hasard du Net, je suis récemment tombée sur une série d’articles commentant la libération de l’otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, détenue par les Farc depuis six ans. Cette libération a embrasé la France à la manière des événements du 11 septembre : une immense émotion collective –mais qui dans le cas présent était positive. Or plusieurs articles s’interrogeaient sur le traitement médiatique de cette libération en des termes pour le moins inattendus : l’un d’entre eux allait jusqu’à arguer que si cette libération a provoqué un tel engouement public, c’est parce que l’otage était une jeune femme (comptez cela comme un premier argument), « sans défense », « frêle et menue », mais néanmoins « glamour ». La question qui vient alors à l’esprit est la suivante : est-ce réellement les médias qu’on déconstruit, ici ? N’est-ce pas plutôt la réalité qu’on reconstruit pour nous, par la lorgnette étroite des stéréotypes sexuels et sexistes ?
Il existe une inquiétude grandissante à propos de la retouche d’images. En octobre dernier, la photo altérée de Filippa Hamilton dans une publicité de Ralph Laurencréait un petit scandale médiatique, et relançait la polémique à propos de l’incitation à l’anorexie provoquée par de telles photos. Cet incident arrivait au même moment que la proposition de loi française de la députée UMP Valérie Boyer relative à la signalisation des images retouchées : « Les photographies publicitaires de personnes dont l’apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d’image doivent être accompagnées de la mention : “Photographie retouchée afin de modifier l’apparence corporelle d’une personne”. »
Je l’avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d’Internet ».
Le 6 décembre 1989, à l’École Polytechnique de Montréal, Marc Lépine tuait quatorze femmes, puis se suicidait en blâmant le féminisme pour tous les échecs de sa vie. Le Parlement du Canada commémora ce drame en décrétant le 6 décembre comme Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.