Résultats de la recherche
On examine la sous représentation, dans nos médias d’information, de reportages traitant des crimes perpétrés contre nos peuples autochtones ; on s’attarde également aux défis qu’ils doivent relever pour produire des contenus médiatiques à leur image et au profit de leurs communautés.
Dans cette leçon, les élèves exploreront la signification des termes « biais culturel » et « préjugé » et évalueront comment certains mots peuvent refléter un biais culturel en raison de leur connotation. En analysant pourquoi il est particulièrement important d’examiner les nouvelles pour détecter la présence possible de biais culturels, les élèves seront initiés au concept clé de l’éducation aux médias selon lequel les médias véhiculent des messages idéologiques et ont une influence sociale et politique.
Dans cette leçon, les élèves évalueront la précision avec laquelle leurs émissions, leurs films et leurs jeux vidéo préférés reflètent la diversité culturelle de la société canadienne.
Au cours de cette activité, les élèves examinent la représentation de la diversité dans les jeux vidéo en identifiant des exemples dans ceux auxquels ils s’adonnent et en comparant leurs observations aux statistiques relatives à la diversité de la population Canadienne.
Au cours de cette leçon, les élèves sont initiés à l’histoire de la pratique du « blackface » (littéralement, « face noire » – une forme de représentation raciste traditionnelle dans laquelle les acteurs se maquillaient en noir pour évoquer les traits ethniques stéréotypés des Noirs aux États-Unis) et aux autres exemples d’acteurs qui proviennent de groupes majoritaires et jouent des personnages de groupes minoritaires, comme des acteurs blancs jouant des personnages asiatiques ou autochtones ainsi que des acteurs valides jouant des personnages atteints d’une incapacité.
Les enseignants qui assurent l’éducation aux médias dans leur classe font souvent face à des difficultés qui ne surviennent pas dans d’autres matières. Rien n’illustre mieux ces difficultés que la question de la diversité dans les médias. On comprendra que, pour les enseignants, aborder ce sujet, c’est souvent ouvrir une boîte de Pandore. Ils sont également soucieux de ne pas offenser les élèves et leurs parents – sans compter qu’ils s’inquiètent de ce que les jeunes eux-mêmes pourraient dire. En même temps, c’est un sujet qui est tout simplement trop important pour qu’on l’évite : ce que nous voyons dans les médias influence énormément la façon dont nous percevons les autres, nous-mêmes et le monde. Par conséquent, la capacité d’analyser les représentations de la diversité dans les médias est non seulement un élément clé de l’éducation aux médias, mais elle est essentielle pour comprendre plusieurs des préoccupations et des enjeux sociaux auxquels nous faisons face en tant que citoyens. Le Réseau Éducation-Médias a donc mis au point un nouveau tutoriel de perfectionnement professionnel, Pour connaître et se reconnaître, offert en ligne pour aider les éducateurs et les dirigeants communautaires à aborder cette question au moyen de certains concepts clés de l’éducation aux médias.
Dans un mot-clic, obscurément : Comment #Ottawapiskat a changé la donne quant à la couverture médiatique des questions autochtones Au cours des derniers mois, le mouvement Idle No More (jamais plus l’inaction) est arrivé à attirer l’attention nationale sur les enjeux des autochtones. Cela s’explique en grande partie par l’utilisation de Twitter par le mouvement, au moment où #IdleNoMore était un sujet chaud au Canada comme à l’international.
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
Questions politiques ou constitutionnelles, incendies de forêts, pauvreté, abus sexuels et dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones (voir par exemple le dossier de Radio-Canada sur les jeunes autochtones qui s’attardent surtout aux problèmes que vivent ces jeunes). Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Cent ans de westerns et de documentaires ont formé l’idée que le public se fait des autochtones, du vieux sage (Little Big Man) à l’ivrogne (Tom Sawyer), du fidèle sous-fifre (Le pacte des loups, The Lone Ranger) à la princesse indienne (Pocahontas). Autant d’images qui se sont imprimées de manière indélébile dans la conscience des Nord-Américains.