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« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
Questions politiques ou constitutionnelles, incendies de forêts, pauvreté, abus sexuels et dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones (voir par exemple le dossier de Radio-Canada sur les jeunes autochtones qui s’attardent surtout aux problèmes que vivent ces jeunes). Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Cent ans de westerns et de documentaires ont formé l’idée que le public se fait des autochtones, du vieux sage (Little Big Man) à l’ivrogne (Tom Sawyer), du fidèle sous-fifre (Le pacte des loups, The Lone Ranger) à la princesse indienne (Pocahontas). Autant d’images qui se sont imprimées de manière indélébile dans la conscience des Nord-Américains.
La croyance populaire voulant que « minceur soit synonyme de beauté » est profondément ancrée dans notre société.
Où que nous posions le regard, nous sommes littéralement bombardés d’images de corps féminins, des femmes et des filles – et leurs attributs – servent à vendre n’importe quoi, de la nourriture en passant par les voitures.
Les questions en matière de médias et d’image corporelle tournent habituellement autour des filles mais voilà que les chercheurs et les professionnels de la santé s’intéressent également aux garçons depuis un certain temps.
Malgré la popularité d’Internet, le cinéma et la télévision demeurent encore les médias favoris chez les jeunes (bien qu’ils les utilisent de plus en plus en ligne) [1].
La publicité, surtout celle qui traite de mode et de cosmétiques, semble avoir un grand impact sur l’image de soi et sur l’apparence que nous « devrions » avoir.
La musique occupe une place importante chez les jeunes, surtout pendant l’adolescence. Un jeune consacrera plus d’heures à d’autres médias mais c’est sous l’influence des groupes musicaux qu’il cherchera son identité, qu’il choisira son style vestimentaire et adoptera un certain comportement.
Les médias numériques, en particulier Internet et le jeu vidéo, tiennent une place toujours croissante dans la vie de nos enfants et de nos jeunes. Et même lorsqu’ils consomment d’autres médias comme la télévision, la musique et le cinéma, ils le font souvent via Internet. Par ailleurs, on retrouve une page Web, un univers virtuel, des jeux vidéo ou d’autres sous-produits numériques gravitant autour de la plupart des médias qu’ils consomment – partant du simple jouet à l’émission télévisuelle.