• Pirates de la vie privée : une unité interactive sur la protection des renseignements personnels en ligne

    Si le public semble enfin comprendre que les adolescents attachent de l'importance à leur vie privée – telle qu'ils la définissent – l'idée que les jeunes enfants ont des renseignements personnels qu'il importe de protéger est encore nouvelle. La majorité des gens seraient surpris d'apprendre à quel âge les jeunes enfants commencent à naviguer sur le Net : l'âge moyen est passé de dix ans en 2002 à quatre ans en 2009 (Findahl, Olle, Preschoolers and the Internet, présenté à la conférence EU Kids Online, Londres, 11 juin 2009. http://www.lse.ac.uk/collections/EUKidsOnline/EU%20Kids%20I/Conference%20Papers%20and%20abstracts/Emerging%20Issues/Findahl.pd) et depuis l'avènement du iPhone et du iPad, cet âge est sans doute encore plus bas.

  • Travailler pour gagner sa vie

    Étonnamment, peu de cyberentreprises essaient vraiment de faire de l’argent. Bien sûr, à quelques exceptions près (comme Wikipédia), les bénéfices font certainement partie du plan d’activités, autrement il n’existerait pas tout ce capital de risque, mais, en général, l’approche consiste d’abord à trouver un bon produit ou service et à chercher ensuite à rendre l’entreprise rentable après avoir trouvé une clientèle stable. Les grandes entreprises profitables comme Google, YouTube et Facebook ont toutes commencé leurs activités à perte. Cette tendance se poursuit encore aujourd’hui : il est déjà difficile d’imaginer Internet sans Twitter, mais jusqu’à présent ce service ne rapporte pas beaucoup à ses créateurs (quoique ces derniers doivent assurément chercher des façons de le faire).

  • Zones grises : Repenser les interventions en matière de cyberintimidation

    Il n'y a pas si longtemps, l'inquiétude provoquée par les prédateurs sexuels en ligne était à ce point prédominante que quiconque essayait d'attirer l'attention sur le problème de la cyberintimidation avait l'impression de parler dans le désert. Mais, ces dernières années, de nouvelles études ont non seulement tracé un portrait plus réaliste des risques de la sollicitation en ligne à des fins sexuelles, mais ont aussi sensibilisé le public à la gravité de la cyberintimidation. Malheureusement, toute l'attention médiatique maintenant dirigée vers la cyberintimidation risque de créer dans le public une perception aussi erronée et limitée que ce fut le cas pour le phénomène de prédation sexuelle sur Internet.

  • Les enfants face aux images du tremblement de terre d'Haïti

    Un homme à terre baignant dans une mare de sang, un enfant couvert de poussière pleurant son désespoir, des gens hagards, et des décombres partout ; façades éventrées d'immeuble, voitures défoncées, palais présidentiel disloqué, … voilà les images qu'on pouvait voir dans tous les médias ces derniers jours – si vous avez été épargné, c'est que vous n'étiez sans doute pas sur Terre.

  • Libre comme le Web

    Si Internet a donné un nouveau terrain de chasse aux corporations et publicitaires, il a également ouvert un nouvel espace de convivialité et de coopération aux habitants du « village planétaire ». Wiki, GNU, Creative Commons, Copyleft, … autant de concepts qui sont nés du réseau dans le but d'en rendre l'aspect collaboratif plus libre.

  • Ceci n'est pas une pipe - de Photoshop à la lecture de l'image

    Il existe une inquiétude grandissante à propos de la retouche d'images. En octobre dernier, la photo altérée de Filippa Hamilton dans une publicité de Ralph Laurencréait un petit scandale médiatique, et relançait la polémique à propos de l'incitation à l'anorexie provoquée par de telles photos. Cet incident arrivait au même moment que la proposition de loi française de la députée UMP Valérie Boyer relative à la signalisation des images retouchées : « Les photographies publicitaires de personnes dont l'apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d'image doivent être accompagnées de la mention : “Photographie retouchée afin de modifier l'apparence corporelle d'une personne”. »

  • La génération C à vol d'oiseau

    Je n'ai pas eu la chance d'assister au Colloque international du CEFRIO intitulé Enquête sur la génération C : Les 12-24 ans, utilisateurs extrême d'Internet et des TI . L'événement n'était pas des moindres, puisque non seulement on y dévoilait les résultats attendus de cette enquête québécoise, mais on y attendait aussi des sommités internationales comme danah boyd (c'est elle qui n'aime pas les majuscules), et d'autres du crû comme Mario Asselin, Felix Genest ou Ron Canuel. Le programme, d'autant que j'ai pu en juger de l'extérieur, semblait allier orateurs et panels de discussion en proportions stœchiométriques. Et les conditions techniques étaient à la hauteur de l'intitulé du colloque : WiFi à volonté, et salle équipée d'un écran géant diffusant en temps réel les commentaires de twitterers zélés. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Twitter, j'explique : le CEFRIO avait mis en place pour l'événement un « hashtag », en d'autres termes une étiquette (#GenC), qui permet de rassembler tous les tweets (messages) portant ce thème en une seule liste, laquelle liste était projetée en simultané dans la salle du colloque.